samedi 6 décembre 2008

102 - Paris, Théâtre du Palais Royal

Tout juste en sortant du restaurant japonais, en arpentant les pavés de la rue Richelieu, mon oeil de fouine est attiré, juste sur le trottoir d'en face, par ce qui semble être un petit passage, devant déboucher sur une cour où quelque endroit insolite...

Ni une, ni deux, on traverse pour aller voir. Jolie, très jolie surprise.. C'est effectivement un tout petit passage, qui porte le nom de passage Beaujolais. Je vais avoir l'occasion de reparler davantage des passages à Paris...

Ce minuscule passage, donc, abrite un restaurant : Chez Alfred.

On s'y arrêtera une autre fois ! Quelques marches à descendre, et on en prend alors plein la vue : à l'angle de la rue Montpensier (vous savez, la Grande Mademoiselle, la cousine de Louis le quatorzième...) et de la rue Beaujolais s'érige un chef d'œuvre d'architecture et d'histoire, le théâtre du Palais Royal. Puisque je serais incontestablement moins doué pour en parler que le site même du théâtre, le mieux pour en savoir davantage est encore de cliquer ici.


A l'affiche en ce moment, c'est Laurent Baffie, et une pièce sur la réunion de gens qui n'auraient jamais dû se rencontrer, mais qui doivent suivre ensemble, quelle que soit leur condition sociale, un stage pour récupérer les points perdus du permis de conduire.


Du Théâtre au Grand Véfour, il n'y avait que quelques pas à faire, sous les arcades. Il parait que le grand restaurant a perdu sa troisième étoile dans le guide Michelin... On a bien regardé par terre... on n'a pas retrouvé cette fameuse étoile.

En revanche, en regardant les boutiques des arcades, j'ai tout de suite pensé à cette fameuse crise dont on nous rebat les oreilles... Elle doit sévir même dans les magasins de grand luxe, puisque une enseigne affichait un mois 80% sur des vêtements...Par décence, la boutique n'indiquait pas combien représentaient les fameux 20% restant...mais je suppose qu'on pouvait multiplier encore par quelques unités mon salaire mensuel !!!


Serge Reggiani chantait que les loups étaient entrés à Paris. Il avait raison. Mais on ne risquera pas de se faire mordre : les loups sont en pierre ! (oui, normal, qui n'a jamais entendu parler de "Pierre est le loup" ?)


Quelques pas, encore, pour rejoindre la place des Pyramides et l'avenue de l'Opéra (et vérifier auprès des nombreuses agences de voyage que la fameuse crise se traduisait par de belles réductions pour les prochains petits séjours européens).


Nous sommes arrivés tout près de la fameuse bouche de station de métro toute emperlificotée, puis près de la Comédie française où des déguisements de Molière sont proposés pour le prochain mardi-gras.


J'avais envie alors de revoir le boulevard des Italiens, et à quoi ressemblait aussi l'endroit où j'avais travaillé une année pleine lorsque cela s'appelait encore "Banco di Roma", rue du 4 septembre. Avant d'y arriver, pas moyen de ne pas penser que, décidément, c'était bien la crise, puisque c'était gravé dans le marbre !!!

4 commentaires:

Beo a dit…

Quelle belle balade! J'apprécie toujours autant les touches d'humour que tu glisses dans tes billets ;)

Il me tarde de voir tes billets sur les petits passages!

J'ai vécu mon enfance dans ce genre de passage-aux normes nord-américaines j'entends-, qui demeure quand même un passage que seulement les riverains empruntaient: donc; inconnu de la plupart des gens!

Anonyme a dit…

tu nous régales avec les belles photos et les explications.
C'est souvent dans des "coins" un peu perdus que l'on trouve de bons restaurants. Alors autant en profiter. Bon dimanche. :-)

Chasseur d'images a dit…

Merci à toutes deux ! Cela m'incite à raconter encore un peu plus la suite de ma promenade d'hier...Au programme, les passages et galerie...et les Champs Elysées illuminés !!!

Anonyme a dit…

Ah, la rue du 4 Septembre, et sa station de métro, près de l'avenue de l'Opéra, de la rue de la Michodière, du café de la Côte d'Azur (qui ne passera sans doute à l'histoire que dans mes souvenirs (:0)