samedi 30 août 2008

044 - Restaurant indien à Meaux

C'est décidé ! Je vais tâcher de faire une petite critique gastronomique des restaurants de ma bonne vieille ville de Meaux au fur et à mesure que je les fréquenterai...

Certes, j'en ai déjà fait plusieurs (je ne peux pas dire tous, évidemment, mais je compte cependant une très bonne moyenne à mon actif!) mais, depuis 4 ans, certains n'existaient pas, d'autres ont changé de propriétaire... Certains méritent plus d'une visite... D'autres, au contraire, ne verront pas l'honneur d'un troisième essai (toujours laisser au moins une seconde chance...) Ainsi, un certain restaurant à la devanture bleue, tout près de la cathédrale, et qui porte un nom qui laisse croire qu'il joue dans la cour des gagnants, m'a laissé un si désagréable souvenir qu'il est certain que je ne franchirai plus jamais son seuil.

J'avais raconté il y a quelques jours mon expérience au restaurant Sakura, rue du Faubourg St Nicolas.

Avant d'y arriver, nous étions passés devant un autre établissement, du continent asiatique également, et où j'étais déjà allé juste avant mon départ pour le Québec.Celui-ci m'avait laissé un excellent souvenir. Il s'agit d'un restaurant indien : le Palais du Kohistan.

Je ne sais pas pour vous, mais je ne suis pas quelqu'un de franchouillard, et surtout pas en cuisine (tiens, quelqu'un sait-il s'il existe un restaurant libanais dans Meaux...?). Je teste toutes les saveurs, me prête facilement aux nouvelles expériences. Et, en ce qui concerne la cuisine indienne, j'en raffole ! Je reviens toujours à Montréal, puisque c'est là que j'ai savouré mon dernier repas indien... Cela commençait à dater et j'avais donc bien envie de renouveler le contact de mes papilles avec un poulet tandoori et un bon riz basmati...

Le Palais du Kohistan était l'adresse idéale pour cela. J'y suis allé avec Gérald, que j'ai retrouvé en chemin, dans la rue Saint Remi. Le Palais du Kohistan, on le trouvera au 71 rue du Faubourg Saint Nicolas.

Accueil spontané dès l'ouverture de la porte. Arrivés vers 19h40, le restaurant n'a pour l'instant qu'une ou deux tables occupées. On nous trouve donc facilement une place. Le décor est sobre (ce n'est pas Bollywood) , mais résolument indien, avec des boiseries travaillées, des lustres au métal ciselé. Lumières douces, petite ambiance musicale présente, mais discrète.

Tout de suite, on nous apporte un petit apéritif maison...Ah, ben c'est la rue qui veut ça ! C'est sympa, ça !!! (j'ai vu ensuite sur la petite carte d'affaires du restaurant que l'apéritif est offert systématiquement entre certaines heures, ce qui ne retire rien à ce petit geste très apprécié...). Avec ce petit verre d'apéritif rosé était servi une petite galette sèche aux graines de cumin.


C'était délicieusement parfumé. Ce qui caractérise, je pense, la cuisine indienne, ce sont toutes ces épices qui en donnent mille et un parfums et saveurs... D'ailleurs, sans avoir commencé son repas, le nez est assailli par bien des odeurs très prometteuses.

Mon choix s'est porté, en entrée, sur des samoussas (petits beignets fourrés de viande et de légumes) et Gérald a pris des crevettes accompagnées d'une sorte de sauce au concombre. Ensuite, j'ai choisi un poulet tikka massala (sauce douce, très parfumée, de couleur rouille, comportant notamment de la noix de cajou). Pour Gérald, ce fut de l'agneau, avec la même sauce.

En légumes d'accompagnement, un riz basmati et un curry de légumes. Venaient avec tout cela les naans, petits pains à pâte non levée, fourrés au fromage.

Pour le dessert, on verrait ensuite !

Ah, les boissons... Coup d'oeil rapide sur la bouteille d'eau minérale... Argh, un litre de Vittel ou de Perrier, c'est 5 euros ! Bon, décidément, je ne veux pas marcher dans cette combine, c'est exagéré. Donc, carafe d'eau mais néanmoins un demi pichet de vin rosé, bien raisonnable pour deux personnes, d'autant que je n'avais pas même à conduire ensuite... Bonne nouvelle, l'eau était buvable, sans vilain arrière gout.

Autant le dire tout de suite : l'ensemble du repas était un pur délice! Festival de couleurs, de bonnes odeurs, et de goûts raffinés... Je me suis surpris à ponctuer mon repas par des "Hummm...humm.." qui en disaient long sur ma satsifaction. Avis partagé par Gérald : il a trouvé tout ce qu'il a mangé d'un goût exquis.

Pour les desserts, comme souvent dans la cuisine asiatique, le choix est très limité. Nous avons cependant éliminé d'emblée les glaces vanille-fraise, les salades de fruits, qui n'offraient aucune surprise dans ce type de restaurant. Mon choix s'est porté sur une pâte de semoule au miel, et, en ce qui concerne Gérald, c'était une crème glacée maison, dont le goût était assez indéfinissable, mais dans la lignée des saveurs exotiques.


A la fin, le serveur nous a offert, avant d'apporter l'addition, un petit digestif.... Très gentil, même, s'il faut le reconnaître, ce petit alcool, à base d'amandes, n'a pas enthousiasmé mes papilles...

Avec l'addition venait une petite soucoupe, remplie de minuscules et diverses petites graines parfumées et colorées, naturelles, pour rafraichir l'haleine... J'avoue que j'aime beaucoup la fraicheur de ces petites graines.


En résumé, une très très bonne note pour ce restaurant dans lequel je ne tarderai pas à retourner, c'est évident... J'ai noté que certains clients venaient chercher des plats à emporter, c'est bon à savoir...Et en ce qui concerne la clientèle, bien des tables s'étaient remplies entretemps. Pour un jeudi soir, cela témoignait de la présence d'habitués, qui ne venaient pas là par hasard, et de la bonne réputation dont doit bénéficier l'établissement.

Pour ce repas, très complet, et qui nous a également rassasiés, nous avons déboursé un peu plus de 50 euros, ce qui me semble raisonnable.

Bref, je vous le recommande !

lundi 25 août 2008

043 - Depuis ma fenêtre

En tout juste un an, la vue que j'ai, en levant les yeux de mes dossiers à mon bureau, a bien changé...

L'an dernier, j'étais à Montréal, pour environ encore quatre mois. Depuis le 38ème étage, j'avais une vue sur pratiquement tous les symboles qui représentent Montréal : le pont Jacques Cartier, l'Hôtel de Ville, le Marché Bonsecours, la Biosphère, la Tour Olympique, la tour de l'Horloge... et, bien évidemment, le Saint Laurent.


Cette année, depuis mon modeste 10ème étage, la vue reste néanmoins superbe... :


Le Sacré Coeur, la Tour Eiffel, et le canal Saint Martin... et très certainement beaucoup de toits de monuments célèbres, mais je ne suis pas capable de les identifier, même si je pense reconnaitre la toiture du Grand Palais...

Qouiqu'il en soit, c'est plutot pas mal, non...?

dimanche 24 août 2008

042 - Le Sakura, restaurant de sushis à Meaux

Et bien voilà... C'est fait !

Comme je l'avais écrit voici quelques jours, après avoir repéré deux adresses de restaurants de sushis à Meaux, j'étais bien décidé à les tester, les comparer entre eux, et les juger par rapport à ceux que je connaissais en tant que bons restaurants de sushis...

Mais je ne l'ai pas fait dans l'ordre que je voulais. Je souhaitais commencer par celui de la rue du Tan, dont la carte me paraissait plus alléchante. Seulement, au moment d'y pénétrer, il y avait un avis écrit disant qu'on ne pouvait pour le moment pas régler par carte de crédit, les terminaux de paiement n'étant toujours pas disponibles...

Je ne sais pas pour vous, mais je ne règle pas mes notes de restaurant en espèces, et encore moins par chèques, moyen de paiement désuet que je ne réserve plus qu'à mon syndic de copropriété (m'étant toujours refusé à signer une autorisation de prélèvement à n'importe lequel des représentants de cette profession....).

Donc, cela excluait dans l'immédiat le Kokiyo. Qu'à cela ne tienne, direction rue du Faubourg Saint Nicolas, vers le Sakura.

Je l'avoue, j'y suis rentré sans enthousiasme, la carte ne me séduisant guère par son apparent manque d'originalité.


A l'entrée, accueil immédiat et chaleureux. Le restaurant n'étant, loin de là, pas rempli, nous avons pu choisir notre emplacement. Geste appréciable, on nous a servi immédiatement un petit apéritif maison.

Puis, après avoir bien cherché ce que je pourrais manger, mon choix s'est porté sur le menu F (un assortiment de makis) que j'ai complété par deux cornets Temaki Magura.

On nous a servi avant cela une petite soupe miso... Bon, cela, je ne suis pas fan non plus. C'est un petit bol de bouillon dans lequel flotte quelques herbes, des petits morceaux de poireaux et quelques cubes de tofu... C'est sans saveur, et doit uniquement servir à réchauffer un peu les soirs d'hiver.

A suivi ensuite un petit bol de crudité, carotte et chou râpés.

En boisson, je n'avais pas envie d'alcool, que ce soit vin ou bière (je dois reconnaitre que je ne suis pas le bon client pour cela). J'ai demandé une carafe d'eau, écartant la bouteille d'eau minérale (pas par radinisme, je laisse cela à d'autres, mais mu par une espèce de sentiment de rébellion contre les restaurants qui nous vendent une simple bouteille d'eau entre 4 et 5 euros, ce que je trouve tout à fait disproportionné.)

Bref, pour la carafe d'eau, mauvais point : le goût était infect, je n'ai bu qu'une gorgée, et n'y ai plus retouché de tout le repas.

En ce qui concerne les sushis, je serai plus élogieux : c'était très frais, joliment présenté, et le goût très agréable. La serveuse nous a ensuite expliqué qu'il y avait deux sortes de sauces sur la table, une sucrée et une salée.

Bien que la soirée avançât, nous avons pu voir que plusieurs clients entraient, et j'ai pensé qu'il devait s'agir d'habitués, ce qui est plutôt bon signe.

En ce qui concerne l'ambiance et le décor, rien à redire non plus : sobre, calme, feutré, pas trop lumineux.... Service impeccable. Au moment de l'addition, on nous a apporté (geste très appréciable) des petites serviettes chaudes pour essuyer nos mains, et l'addition était accompagnée de petits bonbons.

Un serveur nous a ensuite donné des cartes de fidélité (bon point aussi, ça...) qui donnent droit à une réduction de 8 euros au bout du 11ème repas... Bon, à mon avis, je ne suis pas prêt d'en bénéficier !

En résumé, c'est globalement positif. A noter aussi que le restaurant livre gratuitement à domicile pour une commande minimale de 20 euros, et qu'il fait une remise de 10% sur les plats à emporter (on peut donc "sushiser" chez soi...) Un seul mauvais point (l'eau imbuvable) et un petit reproche sur une carte un peu faible au niveau du choix.

Moi, j'aimerais beaucoup voir des choses comme sur les photos ci-dessous :

des gros rouleaux makis avec de la couleur, et des ingrédients autres que du saumon, de l'avocat ou du concombre. J'en ai déjà mangé avec des œufs de poisson, du fromage à la crème, de l'omelette, du tempura, des graines de sésame, de la salade !

J'ai donc hâte de faire la comparaison avec le restaurant de la rue du Tan, même si je reconnais que le Sakura nous a réservé un bon accueil, et servi des aliments frais et de bonne qualité.

Ce sera pour bientôt ! Je compte d'ailleurs vous en faire l'article, tout comme je le ferai pour bien d'autres restaurants à Meaux, ce qui contribuera très modestement à faire connaître un peu ma ville et ses adresses.

En ce qui concerne des informations plus complètes sur la ville de Meaux, je ne peux que conseiller d'aller visiter le site Meaux (le blog) que dirige et rédige admirablement Fabien, et qui est vraiment très complet, détaillé et ludique.

D'ailleurs, Fabien, je te propose (je te tutoie... :-) ) une expérience qui pourrait être amusante : nous pourrions un soir aller dîner ensemble dans un restaurant meldois (et faire aussi connaissance par la même occasion) et, sans confronter immédiatement nos impressions sur ce restaurant, nous pourrions rédiger chacun un article sur celui-ci, que nous publierions ensuite au même moment. Il serait intéressant de voir ce qui peut être jugé semblablement ou autrement par deux personnes différentes.

J'ai quelques adresses en tête, dont une pourrait être vraiment très intéressante à compter de début septembre...

mercredi 20 août 2008

041 - Crécelles, trémolos, casseroles et autres babioles

Je ne sais pas pour vous, mais personnellement, je ne pourrais pas vivre sans musique. Elle est véritablement indispensable à ma vie.

Pas une journée sans un fonds musical, un coulis de notes, une farandole de voix...

Et je suis très éclectique ! J'écoute avec délices autant des rythmes arabisants, que du blue-grass, des concerts de violoncelle, les vocalises d'Yma Sumac, de l'opéra ou des chansons rétro réalistes...

J'ingurgite à peu près tout, à l'exception du rap, qui, vraiment, ne passe pas, et des trucs un peu trop techno que je dénomme aimablement de la musique à ours...

L'informatique et Internet sont de véritables bonheurs pour qui aime la musique.Par exemple, on peut retrouver, rien qu'en tapant quelques mots, le titre d'une chanson, pour peu que l'on se souvienne de quelques paroles (ainsi, j'ai pu identifier une chanson de Peggy Lee de cette façon)

Et puis, si on a la chance de croiser quelqu'un dont les goûts musicaux se télescopent exactement avec les vôtres, cela vous promet des échanges bien passionnants ! Et pour cela, il convient de consommer sans modération ! :-))

J'aime la musique, donc... Mais j'aime aussi beaucoup rire. Et les deux peuvent aller de pair ! Oh, évidemment, il y a des chansons rigolotes (pas forcément vulgaires). Mais il n'y a pas que cela...

Allez, passons aux choses sérieuses ! Qui connait Florence Foster Jenkins ? Assurément, peu de monde, à l'exception de quelques initiés.... Ou alors, on la connait sans le savoir, car on s'est servi de ses talents pour illustrer quelques publicités.

Bon, je brise le silence... Florence Foster Jenkins, elle est drôle, parce qu'elle chante... Le problème, c'est qu'elle est bien la seule à penser qu'elle chante bien ! Attention, elle ne chante pas du Mireille Mathieu ou Mistinguett, hein ! Elle tape dans l'Opera, Verdi, Mozart, et tutti quanti !

Elle était richissime...Suffisament, même, pour pouvoir louer Carnegie Hall... et enregistrer le légendaire disque dont voici la pochette,


et qui a le don d'animer joyeusement toutes vos soirées...Pourquoi ? Ben cliquez sur la vidéo ci-dessous....et laissez vous charmer !!! :-))) (J'ai mis de jolies images pour faire passer...)


ffj
envoyé par jmarcb77


On aura bien évidemment reconnu l'air des clochettes, dans Lakmé..

Notre Florence a fait des émules... Je les ai découvertes il y a peu, grâce à quelqu'un qui, tout comme moi, vibre pour pas mal de mêmes sonorités... C'est ainsi que j'ai apprécié le talent de Mrs Miller !

Le répertoire de Mrs Miller est plus étendu... Elle s'attaque avec volupté aux œuvres des Beatles, de Barbra Streisand, de nancy Sinatra, sans rechigner sur les classiques. On ne peut véritablement dire que Mrs Miller chante faux... Mais sa voix de crécelle, haut perchée, s'accommode mal des trémolos incessants qu'elle inflige à ses cordes vocales...et à nos oreilles !

Qu'en dites vous ? Ce que j'ai intitulé Doubidoubidou est en fait "Strangers in the night", mais vous allez vite comprendre...!



Mais la palme revient tout de même à Natalia de Andrade, dont les vocalises passent par toutes les sonorités, du vomissement à l'étranglement. Elle, c'est surtout du classique ! Quand on pense que le titre qu'elle interprète s'appelle "Rossignol", on se demande s'ils ne sont pas allés couver trop longtemps à Tchernobyl !!!



Je crains que vous ne me trouviez misogyne à ne présenter que des voix féminines...

Rassurez-vous, le pendant masculin existe... J'ignore le nom du talentueux interprète qui suit, mais il sévit sur le même album que Florence. J'ai trouvé délicieusement ironique de mettre des images de la Gay Pride de Montréal sur les paroles de "Salut, demeure chaste et pure" que massacre notre inconnu.



Voilà, ma seule ambition était de vous faire rire... Pour ma part, même si je connais tout cela assez bien, cela ne manque jamais : je m'esclaffe à chaque fois !!!

dimanche 17 août 2008

040 - Sushis à Meaux

C'est terrible... Bien involontairement, je participe à la disparition progressive du thon rouge qui habite la plupart des océans de la planète. Pourquoi ? Parce que, comme des centaines de milliers de mes contemporains, j'ai cédé à la mode des sushis...

Enfin, quand je dis mode, ce n'est certes pas une nouveauté... J'ai dégusté mes premiers sushis rue Sainte Anne à Paris, tout près de l'Opéra, en compagnie de Jacques, un ami québécois qui résidait en France, et cela remonte bien à une quinzaine d'années.

Mais il est vrai que cela restait alors confiné à un quartier. Des petites boutiques de sushis se sont ensuite développées un peu partout dans Paris.

Avant de partir à Montréal, si je voulais manger des sushis, il n'y avait dans la région pas trente-six possibilités : c'était, soit le Bon Accueil, restaurant chinois à Meaux situé au bord de la Marne (je vous recommande un dessert fabuleux : un beignet renfermant une boule de glace à la vanille, et de la cacahuète pilée... Miam !!!), soit un restaurant - dont j'ai oublié le nom - dans l'espace des restaurants du Val d'Europe, à 25 kilomètres de Meaux, donc... En dehors de cela, rien d'autre...

Et puis, il y a environ deux mois, il y avait un prospectus dans ma boîte aux lettres, qui émanait d'un restaurant du Faubourg Saint-Nicolas, dénommé Sakura. Je me suis promis d'y aller, mais je ne l'ai pas encore fait, me contentant d'aller le répérer visuellement.

Et puis, en ouvrant aussi ce soir la boîte aux lettres, un autre prospectus, pour un autre restaurant de sushis, situé rue du Tan, le Sushi Kokiyo (pas facile à prononcer, mais, après tout, quand on a réussi à maitriser les baguettes pour manger, on doit pouvoir s'en sortir avec la prononciation du nom du restaurant).

La carte avait l'air assez prometteuse, davantage que le Sakura (mais il faudra essayer les deux pour juger...)


On s'était promis d'y aller dîner ce soir. Pas de chance... : ça ouvre demain ! Mais nous avons cependant pris le temps de jeter un œil à travers la vitre, et l'endroit a tout ce qui faut pour séduire : joli décor, lumières douces... A essayer donc, le plus rapidement possible. A mon avis, ce sera fait avant la fin de la semaine.

Restera à savoir si cela supportera la comparaison avec ce que j'ai connu à Montréal. Nous y avions quelques restaurants (dont un "Eat all you can") dont les créations valaient autant pour les couleurs que pour le goût et l'originalité. Un restaurant, particulièrement, que j'avais découvert avec René, avait notre préférence : Anita, sur la rue Saint Denis. Certes, il était un peu cher, mais le cuisinier, très jeune et très talentueux, avait été initié à l'art du sushi par de véritables maîtres. Nous avions largement fait le bouche à oreille en faveur de cet établissement, et j'avoue que j'aimerais pouvoir faire de même avec ceux de Meaux...Ce serait vraiment très bon signe ! :-))


039 - La 40ème rougissante

Finalement, ça ne pousse pas trop mal, la végétation, sur un balcon. L'an prochain, c'est décidé, je me lance dans les fraisiers grimpants et les framboisiers... Faudra juste que j'achète quelques treilles... :-)


Bien, en fait, si je compare avec les pieds de tomates qui poussent en pleine terre dans le jardin chez mes parents, je constate que mes plantations ont développé beaucoup, mais vraiment beaucoup, de feuilles... Il y a moins de fruits, mais ils sont nombreux quand même (j'ai compté 80 tomates cerise en devenir sur mon pied). Et beaucoup des petites fleurs qui étaient en formation se sont coupées à la base.


Malgré tout, le résultat se révèlera satisfaisant au bout du compte. Peut-être le signe que je pourrais peut-être agrémenter mon appartement de quelques plantes vertes, la seule que je possède restant dans la salle de bains, et s'y trouve fort bien...car elle est en plastique !

mercredi 13 août 2008

038 - I Love Lucy

J'avais depuis quelques temps envie de parler de ce qui me plaisait de regarder comme séries télévisées... Il y a pas mal de choses, en fait. Des séries connues, et d'autres, peut-être, qui n'évoqueront pas grand chose aux lecteurs.

Vincent, notamment par l'un de ses derniers billets, m'a donné envie de parler de ces séries à épisodes, qui agrémentent parfois nos vies bien plus qu'on ne le pense.

Pour cette première évocation, je vais parler de "I Love Lucy".


Qui, en France, connait cette série ? Peu de monde, je pense. Je crois que cela n'a été diffusé qu'une seule fois, dans les années 60, sous le titre de "Cette chère Lucie" Comment ais-je connu cela ? Je ne le sais plus trop moi-même... C'était une série qui était souvent évoquée dans les autres sitcoms... Et puis, en septembre 2002, lors de mon premier séjour au Québec, en allant traîner chez Archambault, je suis tombé sur trois DVD de "I Love Lucy". Au prix où cela était (environ 12 dollars par DVD, je crois...), je me suis dit que je ne risquais pas grand chose si cela ne me plaisait pas.. Le seul hic, a priori, c'était qu'il n'y avait ni version française (ce qui n'est pas forcément un mal pour une série originale) ni sous-titres, que ce soit en français ou en anglais... Bon, on verrait bien !

Et j'ai vu ! C'était très compréhensible, vraiment ! Mais surtout, c'était drôlissime ! D'ailleurs, j'ai acheté ensuite plusieurs autres DVD.

"I Love Lucy", c'est la genèse des sitcom. Cela a commencé en 1951. C'était la première fois que l'on tournait des feuilletons avec un public, comme cela se fait maintenant pour la plupart des sitcoms. Le feuilleton télévisé était en fait la suite logique des feuilletons diffusés à la radio.

Alors, qui est cette Lucy ? Lucy est une femme au foyer. Elle est mariée à Ricky, un immigré cubain, qui dirige un orchestre tropical. D'ailleurs, dans chaque épisode, il y a l'instant "chanson exotique" avec maracas, sombreros et chemises à dentelle.


Lucy, quant à elle, ne peut se contenter de son rôle de femme au foyer. Son rêve, pas secret du tout, c'est de faire partie du "show" de Ricky. Chanteuse, danseuse, clown, peut importe ! Du moment qu'elle fait partie du spectacle. Et Ricky, bien évidemment, s'évertue à l'en écarter consciencieusement, car, il faut bien le reconnaitre : Lucy n'a aucun talent d'artiste. Mais, on s'en doute : par plus d'une fois, Lucy apparaitra dans le show, ce qui se terminera toujours par des catastrophes. En cela, Lucy peut compter sur sa voisine et meilleure amie : Ethel. Et parfois sur le mari d'Ethel, Fred, mais ce dernier étant plus souvent du coté de Ricky. Le décor est planté, et les personnages aussi : Lucy, Ricky, Ethel et Fred. Le coté comique réside essentiellement dans le pétrin dans lequel se fourre toujours Lucy, qui a bien des défauts : elle est jalouse, curieuse, commère, dépensière. Elle entraine immanquablement Ethel dans ses péripéties, mais finit toujours par se sortir de ses mauvais pas.

Cette série est remarquablement construite et écrite. C'est ciselé, bien pensé. D'ailleurs, elle date du début des années 50 et, presque 60 ans plus tard, on se prend à rire aux gags et aux situations, certainement aussi fort qu'on du le faire les premiers spectateurs. Les gags ne sont absolument pas démodés. D'ailleurs, en parlant de mode, on s'aperçoit que les années 50 étaient synonymes d'élégance : Lucy et Ethel sont habillées sobrement, mais toujours avec recherche, avec des petits chapeaux, des gants. Ce n'est pas encore l'Amérique du fast-food, de la négligence vestimentaire et du gaspillage. Mais, on le voit bien, c'est une société en plein changement : la femme s'émancipe, et revendique sa place dans la société. Les nouvelles techniques sont sujets à épisodes : l'arrivée du congélateur, de la télévision est, par exemple, mise en situation.

Il y a certains revers : sponsorisée par Philipp Morris, la série est incroyablement consommatrice de cigarettes, ce qui n'est pas imaginable aujourd'hui.

Il y a un leitmotiv d'écriture : jamais de violence, et toujours un "happy- end". Cela célèbre l'amitié, et la solidarité... Et cela, même 60 ans plus tard, reste toujours très frais !

La série repose entièrement sur la personnalité de l'actrice qui joue Lucy : Lucille Ball. Il faut bien l'admettre, même si les autres personnages sont fort sympathiques, ils ne restent que des faire-valoir. Lucille Ball restera l'actrice la plus colorée de Hollywood : une chevelure rousse flamboyante, et des lèvres d'un rouge incroyable.


La liste des comédiens ayant participé à "I Love Lucy" est impressionnante. Jugez plutôt : John Wayne, Maurice Chevalier, Betty Grable, les Marx Brothers, Bob Hope, Tallulah Bankhead, Ida Lupino, William Holden, Rock Hudson, Orson Welles... et j'en oublie !

Pour donner un aperçu de la force comique de cette série, voici quelques extraits trouvés sur YouTube :




Sur l'extrait ci-dessus, Lucy parvient à se faire enrôler, à l'insu du Ricky, pour jouer dans une publicité vantant les bienfaits d'un sirop....fort alcoolisé ! On imagine la suite (et on pense à Bourvil et à son eau ferrugineuse)

Dans l'extrait ci-dessous, Lucy et Ethel parient avec leurs maris qu'elles peuvent très bien travailler pour gagner leur vie... Leur première journée se passe dans une usine de chocolats, un travail à la chaîne...



Et puis, comme tout doit finir par des chansons, voici celle du thème de la série :



En tout cas, en ce qui me concerne : I really love " I Love Lucy" !!!!

samedi 2 août 2008

037 - Musée du Louvre - "Elève Jean-Marc, au(x) tableau(x) !!!

C'est le souvenir le plus vivace qui me restait de mes visites au Louvre durant mes jeunes années : les galeries exposant les tableaux. J'avais été impressionné surtout par la taille des peintures, que je n'avais entrevues que dans les livres. Impossible, alors, de réaliser ce que représente exactement un grande toile de maître.


La même magie a fonctionné cette fois-ci.

Les galeries, c'est tout d'abord un lieu, spacieux, mais très fréquenté...Ce que démentent les deux photos ci-dessous, mais n'avais-je pas écrit hier que j'avais des trésors de patience pour pouvoir réaliser un cliché à peu près correct ? :-)


D'ailleurs, il y a des endroits où il aurait été impossible, à moins d'attendre la fermeture et se laisser enfermer dans le musée, de s'y trouver seul.


Ainsi, que regarde cette foule passionnément ?

Pas Mona Lisa, mais "Les noces de Cana" de Paul Véronèse :

Pour la Joconde, il fallait juste faire un demi-tour, dans la même salle !


Pour être franc, je ne l'ai pas vue de si près... J'ai juste zoomé...et recadré ma photo ! D'ailleurs, pour tout dire, la Joconde ne m'enthousiasme pas... C'est juste du "people" parmi les tableaux, du fait de son histoire (ses vols, ses différents propriétaires, son auteur...). En revanche, je suis sans voix devant "Les Sabines" de David :

Cliquez sur la photo pour l'agrandir, et jetez un œil ne serait-ce que sur les enfants à terre au premier plan. Arrêtez-vous sur les jeux d'ombre, les mouvements, les couleurs de la chair (les teintes reproduites sur la plante des pieds des enfants sont la preuve du souci du réalisme du peintre). Remarquez les lacets du soldat au bouclier, la main tombante de la sabine en arrière plan des enfants, c'est assez incroyable ! L'arrière-plan est habilement "embrumé"... Pour les amateurs de créatures callipyges, il y a évidemment d'autres détails à regarder ! :-)))

David, c'est aussi le peintre du célébrissime "La mort de Marat", "Le serment des Horaces"

"Pâris et Hélène"

"Léonidas aux Thermopyles"


Tiens, c'est amusant, je ne l'avais pas remarqué lors de la visite, mais cela me saute aux yeux en écrivant mon texte : apparemment, David aimait bien peindre les sujets masculins sans vêtements, contrairement aux sujets féminins... Y a-t-il eu une Madame David, ou bien... ? mais je digresse !!! ;-)))

Mais il est cependant resté tout à fait convenable sur un plan vestimentaire avec les personnages de son fameux "Sacre de Napoléon"

A présent, un peintre qui ne savait pas peindre les pieds, ça vous dit quelque chose ?! C'est Géricault, et son "Radeau de la Méduse" Enfin la légende dit qu'il ne savait pas peindre les pieds, d'où les voiles qui couvrent ceux-ci sur les cadavres du radeau... Mais j'imagine que c'est l'artiste lui-même, si cela est le cas, qui devait estimer ne pas les peindre assez bien, parce que lorsqu'on voit le résultat, on se dit que ce n'est pas un petit pied qui va arrêter un tel artiste en marche !

A coté des oeuvres de Géricault, c'est Delacroix, et sa "Liberté guidant le peuple"

Juste au dessus, il a peint "La Mort de Sardanapale" (absolument rien à voir avec "L'ouverture de la boîte de Sardinaluile")

L'espèce de calife allongé sur le lit, là, en fait, il est en train de se suicider... Il a l'air de prendre cela plutôt bien. En tous les cas, ça a l'air autrement plus cool comme suicide que celui de mardi dernier sur les rails à la Gare de Pantin !!! Mais il est vrai que moi, dans ma chambre, depuis mon lit, si je voyais autour de moi un cheval couché par terre, des serveurs qui se bousculent pour pouvoir faire leur service, plein de vaisselle éparpillée au pied du lit, des gars qui montent sur les draps avec leurs godasses, et toute une bande d'allumés qui jouent avec des couteaux, il n'est pas dit que je n'aurais pas non plus envie d'aller voir ailleurs !!!

En avançant dans la galerie, on pouvait voir un tableau qui n'était pas accroché au mur.

Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il est peint sur les deux faces ! Cela représente David infligeant une dérouillée à Goliath...Attention, pas le David qui peint Napoléon, hein... Non, un autre, un p'tit gars plutôt frondeur...

J'ai passé de longs moments dans les galeries (très bien climatisées en cette période de canicule !), m'arrêtant plus longuement devant un tableau dont quelque chose me plaisait ( les couleurs pour celui ci-dessous...)

ou intéressé par le thème, comme le martyr de Saint Sébastien.

Pour finir ce billet sur une note culturelle, si vous cliquez sur la photo du tableau de Saint Sébastien, vous verrez que le bas du cadre comporte cette inscription en latin qui commence par "SAGITTAET...." En fait, la sagittation est l'action d'être frappé de flèches. Ce qui conduit à l'étymologie du mot "sagittaire"' dans le zodiaque, le sagittaire étant toujours représenté par... un archer, souvent un centaure...!

Etonnant, non? :-))