lundi 29 septembre 2008

069 - Au fil de l'eau - Crécy la Chapelle

En ce samedi ensoleillé, je suis allé me promener au bord du Grand Morin, à quelques kilomètres de chez moi, dans une petite ville s'appelant Crécy la Chapelle, surnommée, à juste titre, la Venise Briarde.

L'endroit est si joli qu'il a inspiré bien des peintres, et que Jean-Baptiste Corot y a même résidé.




La bonne surprise, c'est que j'avais oublié que, même à Paris, l'automne pouvait s'amuser à colorer bien joliment les paysages et transformer les feuillages. Pour preuve, ce beau mélange de vert et de rouge, dû au parasitage d'un arbre en pleine vigueur par de la vigne vierge.

N'est-ce pas que c'est joli ?

dimanche 28 septembre 2008

068 - Cañas y Tapas, restaurant à Serris (Val d'Europe)

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Lorsqu'on a une mauvaise impression sur un restaurant, il n'est pas insensé de s'y rendre une seconde fois quelques temps plus tard afin de savoir si cette mauvaise impression n'était qu'un incident de parcours, et si l'adresse méritait finalement d'être ajoutée aux endroits favoris, ou si l'endroit était véritablement à proscrire absolument.

En ce qui concerne Cañas y Tapas, place de Toscane au Val d'Europe, il n'y aura jamais de troisième essai, tant le second est venu accentuer la première et mauvaise impression.


La première fois, ce n'est pas trop difficile à se souvenir, c'était au tout début de 2007, en janvier exactement. Au moment de la sortie du film "La Môme". Si je m'en souviens si bien, c'est que le restaurant fait parfois de l'animation musicale et que ce soir là, une hurleuse n'avait cessé de s'époumoner en braillant quasiment tout le répertoire d'Édith Piaf, le talent en moins. En ce qui concerne le repas, ma foi, je ne m'en souvenais plus très bien, le souvenir étant occulté justement par la criarde.

Hier soir, pour l'anniversaire de Gérald, j'ai voulu retenter l'expérience.
J'aurais dû changer de plan déjà dès la réservation. Enfin, lorsque j'ai voulu réserver, devrais-je dire. Vers 18h15, je me suis présenté pour avoir une table pour 19h30. Le type à l'accueil ne s'est pas embarassé de son carnet pour prendre la réservation.

-Mouais... Pour 19h30 ? Pff... y a toujours de la place à cette heure là. Z'êtes sûr ? Vous préférez pas 21h30 ?
-...? non...Pourquoi ce serait-mieux 21h30 ?
-Ben y a plus d'ambiance !
(Euh, moi l'ambiance, elle m'avait déjà tellement marqué presque 2 ans plus tôt que je cherchais plutôt à l'éviter)
-Non, non, l'ambiance, ce n'est pas ce que je recherche ici.
-Ah bon, c'est juste pour bouffer, alors ? (fidèle reproduction du vocabulaire employé)
-Non, pas pour bouffer, mais pour manger ! Si je veux bouffer, je n'ai qu'à aller au Mac Do en face.
Visage goguenard du restaurateur, qui nous attendra donc pour 19h30, sans noter la réservation et prendre mon nom.

A 19h30, c'est quelqu'un d'autre qui est à l'accueil.
-Une table pour deux ? Ah, ben là !
Et de désigner un endroit collé aux vitres, dans le passage. Moi, pas enthousiasmé.
-Y a un problème, Monsieur ?
-Non, pas de problème, mais cette place ne me plait pas (et je suis du genre à partir illico quand justement l'endroit ne me convient pas)
-Ah, ben, c'est une deux place, hein ! On n'en a pas tellement d'autres.
Il nous casera tout de même dans un endroit, un recoin, plus agréable à mon goût.

Il nous apporte la carte. Bon, ben les tapas, hein, rien à voir avec ce que j'ai connu à Barcelone.

Barcelone - Bar à tapas

En fait de tapas, ce sont juste des échantillons de plats qui sont proposés sur la carte. Et pour commander, un système agaçant au possible : reporter sur une ardoise les numéros des plats. Sauf que, si il y a une ardoise, la craie qui va avec n'est pas fournie. On en a donc chipé une sur une table voisine.Et là, nouveau petit bonheur, ça n'inscrit rien ! Je m'y suis pris à 3 fois pour tracer de malheureux signes cabalistiques sur cette fichue ardoise, avant de renoncer rageusement. Gérald, qui est plus patient que moi, a repris l'affaire en main, et réussit à tracer les lettres clés correspondant à nos commandes.

Le serveur est venu ramasser son ardoise, et nous a demandé ce que nous voulions boire. Bon, en apéritif, pas difficile : deux verres de sangria. Gérald a voulu, tel que marqué sur la carte, un verre de vin espagnol.

-Rouge, rosé ou blanc ? demande le garçon. Qui précise enfin que ce sont des vins français
-Ben oui, on cherche un producteur de vin espagnol, on en n'a pas encore....
Bigre, après presque deux ans !!! Toujours pas trouvé ???
Pour moi, qui demeure à l'eau, je demande une carafe, la bouteille de Badoit frisant les 5 euros, ce qui demeure toujours à mes yeux scandaleusement onéreux.

Ma carafe ne viendra jamais !!!

En accompagnement des sangrias, rien de bien folichon : 4 grosses olives vertes, basta...

Nos plats sont arrivés peu après. Bon, ce n'était pas mauvais, mais rien de bouleversant non plus : jambon ibérique avec pommes de terre, croquettes fromage-poisson, crevettes à l'ail, anneaux de calamars en friture.

A la table d'à côté, 6 personnes réclament du pain. En vain. Cela viendra après plusieurs demandes. Ils ont demandé également deux assiettes de frites. Le garçon revient un peu plus tard, portant deux assiettes de pommes de terre sautées à l'ail, recouvertes de mayonnaise.
-Ah, ben ce n'est pas ce qu'on a demandé...! On voulait des frites !
Le garçon, pas démonté :
-Ouais, ben c'est pareil !
Et de poser résolument les assiettes sur la table, pas disposé le moins du monde à rectifier la mauvaise commande. Heureusement pour lui, il est tombé sur des clients plutôt cools, qui décident de faire avec...

Nous de notre coté, on est un peu oublié. Le Paulo, il se ramène enfin, débarasse la table, et apporte la carte des desserts.

Pour les desserts, surprise : rien ne ressemblant à quelque chose d'espagnol. On a eu droit au tiramisu, aux sorbets trois boules, toute la panoplie des desserts glacés industriels (genre mystère) mais pas la trace de la moindre crème catalane. Rien ne me faisait envie, mais Gérald s'est cependant rabattu sur un nougat glacé.

Après 15 minutes, pas de nouvelles du dessert. Une demi-heure plus tard, le garçon venant à passer près de la table, et rien ne s'étant non plus passé, je l'interpelle.-

-Ah, c'est pour le dessert ?
-Non, c'est pour demander l'addition, et justement d'y oublier aussi sur la note le dessert comme il l'a été dans votre service.
-Non, mais ça vient, ils sont en train de le préparer en cuisine. Vous comprenez, il manque des personnes, il y a des gens en formation..
-Je suis désolé mais ça, votre organisation, ça n'est pas mon problème. Vous auriez pu dire cela avant d'attendre une demi-heure, on aurait bien compris. C'est mauvais, votre service. D'ailleurs, j'attends aussi toujours ma carafe d'eau...!
-Je vous l'amène tout de suite (Tss...tss.. mon ami : on amène quelqu'un, on apporte ou rapporte quelque chose....)
-Non, ce n'est plus la peine...

Il reviendra avec le dessert (la préparation consistait en fait à le sortir du congélateur) qui n'était pas mauvais aux dires de Gérald.


J'ai payé l'addition. Nous sommes sortis, sans que quiconque nous dise au revoir. Je n'avais donc pas de regret de n'avoir laissé aucun pourboire.

Pour moi, si j'ai donc un conseil à donner sur ce restaurant, cela tient en deux mots : à éviter.
Très mauvais service, nourriture bonne, mais sans plus, et choix plutôt limité. J'espère me rattraper avec le restaurant espagnol de Meaux qui a ouvert ses portes cet été.

067 - Le plus ancien commerce de Meaux...

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... n'en est pas le moins moderne !

Le plus ancien commerce de Meaux est, sans contestation possible, la Droguerie Dauvergne, juste en face de la cathédrale (très exactement au 13 de la rue Saint Etienne. Ce qui reste un exploit à Meaux doit d'ailleurs s'étendre bien au delà de la frontière de la ville, car existe-t-il encore vraiment beaucoup de commerce ayant vu le jour en 1871 ( année qui a vu naitre Marcel Proust à Paris, et mourir Louis-Joseph Papineau à Montebello au Canada).

Pour autant, cette droguerie-quincaillerie, figure emblématique de la ville de Meaux, n'est est pas pour autant la moins dynamique.

Pour preuve, après quelques semaines de travaux intensifs, en plus du commerce traditionnel qui ne disparait pas, vient s'ajouter un autre espace, qui ravira tous ceux ayant le sentiment qu'il manqueait le choix d'acquérir de beaux objets dans Meaux : il s'agit d'un espace Guy Degrenne (vous savez, celui "qui est aujourd'hui le premier !").

Je suis passé samedi matin, jour de l'ouverture. Tout le monde était sur le pont et sur son 31 !

Il y a juste une phrase à dire : c'est superbe !!!


Bref, si vous aimez cuisiner (et comment ne pas aimer de plus en plus cette activité, quand on voir le bon exemple donné quotidiennement par l'émission "Un dîner presque parfait"), si vous appréciez également être bien accueilli et bien conseillé dans une boutique, et si les belles choses de qualité ne vous laissent pas indifférent, ne cherchez plus où aller : c'est au 13 rue Saint Etienne que ça se passe !!!

jeudi 25 septembre 2008

066 - L'aventurier de la brioche perdue

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Depuis quelques jours, je suis à nouveau en possession d'un appareil dont j'aimais beaucoup faire usage à Montréal : un four à pain (plus connue sous le nom de "machine à pain").

J'avais envie de me faire plaisir, et de ne pas laisser fermé ce livre de la collection Marabout Chef, tout imprimé de belles et bonnes recettes.

Donc, adieu la "Black and Decker", et bonjour "Moulinex" !


J'ai voulu faire une brioche, telle que j'en réalisais au Québec. Mais, si le matériel fonctionne bien, en revanche, je n'ai pas respecté la bonne mesure des ingrédients et je n'ai pas mis assez de beurre dans la brioche.

Résultat : quelque chose de trop sec, et qui a rassis assez vite. Bon, pour autant, je ne me voyais pas jeter cette brioche, ni même l'émietter pour la donner aux pigeons (on ne va pas encourager le vice, non ?)

La dernière solution : transformer tout cela en pain perdu (ou pain doré, en québécois). Bon, de la brioche en lieu et place du pain, ça ne doit pas être mauvais, non ?

En tout cas, le résultat est superbe. Il me manque juste du bon sirop d'érable...

mardi 23 septembre 2008

065 - De la couleur !

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Pas très difficile de deviner où se trouvent toutes ces couleurs !